vendredi, février 26, 2010

Un Safari sans photos

Définitivement écrire sur ce blog souvent s'avère plus compliqué que je le pensais. Vous pouvez bien penser que c'est parce que je suis en Afrique et internet ne s'est pas rendu la..non au contraire, j'ai internet sur mon cellulaire, et tout le monde que je connais aussi en plus de l'avoir à la maison et au travail!
C'est comme un cercle vicieux...j'attend d'avoir des photos à poster avant de blogger car tout le monde me demande des photos de Safari, mais comme ça c'est plus compliqué (j'ai comme oublié mon fil usb au Québec et j'en ai pas cherché un encore), j'attend pour blogger. Alors voilà!

Et non! Je n'ai pas les foutus photos encore!

Ceux qui ne savaient pas que j'étais en Safari dans le parc national de Masai Mara, je l'avais écrit sur Twitter, Facebook et Google Buzz.. alors va falloir vous mettre à jour.

Alors comment parler de safari sans mettre de photos?

Eh bien il y avait tous les animaux que vous connaissez qui étaient dans le film du roi lion (et des zèbres), et les guides disaient sans cesse "hakuna matata" comme dans le film (mais on m'a dit qu'ils ne le disent que pour les touristes). Pour ceux qui ne savent pas comment ça marche, voici le principe d'un safari.
Tu embarques dans une grosse van, préférablement 1 seul homme (moi) avec 7 filles (4 chinoises, 2 allemandes et 1 japonaise), et 1 guide. Tu pars de Narobi, tu paies 242$ canadien car tu es <<étudiant>>, tu roules peut être 6 heures, avant d'arriver tu expériences des routes dignes de Montréal au printemps. Avant la tombée de la nuit, tu fais un tour rapide du park dans la van, et tu vois plusieurs animaux déjà.

Tu vas dormir dans un camp, tu te lèves très tôt, et c'est là que la chasse commence. Tu passes ta journée dans la van à tracker les animaux. Le chauffeur de la van parle en Swahili à ses amis, les autres vans, et tout le monde se donne les spots à savoir où sont les animaux. Et tu fais ça la journée entière. Je me sentais comme dans le film de chasseur de tornades, sauf que là on courre après les animaux. Les animaux ne sont pas tous concentrés à la même place, alors il faut rouler souvent longtemps, mais quand il ya  un bon spot plusieurs van de touristes se ramassent au même spot. C'est la grande savane, mais il fait pas trop chaud, entre 20 et 25. Une seule chose désagréable, le guide ne semble pas avoir apris le sens de respecter les animaux.
Guide: Allons proche de ce lion les amis
Moi et 7 filles quelques secondes plus tard avant d'écraser le lion qui était étendu paisiblement: STOOOOOOOOP
Guide: ahah, regardez ce lion, il a l'air de s'être fait dérangé

Ensuite tu te couches, tu te lèves encore très tôt le lendemain matin.
Tu te promènes, tu vois peu d'animaux. Ta van reste prise dans la bouette. Résultat, salissage parfait pour s'en sortir! Ensuite crevaison. Ensuite déjeuner.
Mais c'est pas grave!
Ensuite on est allé visiter un peuple de Masaï. Il y a 42 peuples différents au Kenya (ou tribus), ils en font partie. Ce sont des semi-nomades, vives dans des huttes, ils chassent, polygame, vivent à l'ancienne, c'est très particulier mais super intéressant.
Ensuite, vroum! Retour à la maison.
Et bien sur, au retour pour te récompenser, la bouffe que tu as mangé pendant 3 jours ressort. Mais ça fait aussi partie de l'expérience (sachez qu'à Nairobi je n'ai jamais eu de problèmes avec la nourriture).

C'est déjà trop long! Alors j'espère que vous avez apprécié le récit.

Et la version english...next time!

jeudi, février 11, 2010

1ère semaine au Kenya

English version below!
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Bonjour à tous!

Déjà plus de 1 semaine ici à Nairobi, Kenya!

En arrivant, les gens avec qui je travaille pour l'AIESEC sont venus me chercher à l'aéroport. De là je me suis établis temporairement pendant 5 jours chez Prashant, l'une des 2 principales personnes avec qui je travaille. Comme il est norvégien et donc occidental, ça m'a permis de m'adapter tranquillement à la culture Kenyenne et de poser toutes les questions que je voulais sur la culture locale sans trop être géné. 

J'ai eu la chance d'avoir un dîner sur le campus des Nations-Unies avec Prashant, son père (qui travaille pour l'ONU) et Puneet, un ancien de l'AIESEC au Canada qui fais un stage pour l'ONU. 

J'ai pu expérimenté ma première sortie de night clubs en ville avec Prashant, dans le secteur Westland. Première constatation, l'Afrique ce n'est pas toujours aussi cheap que l'on pourrait le croire. Et particulièrement dans ce quartier, il y a une bonne distribution entre occidentaux et locaux. Alors qu'ailleurs dans la ville, je peux facilement être le seul occidental. J'ai par contre pas eu aucun problème avec ça, les gens sont assez sympathiques en général, il suffit de rester vigilant.

Et depuis dimanche, j'habite à ma résidence principale. J'habite chez Alex, un Kenyen qui travaillait pour l'AIESEC il y a quelques années et qui est maintenant chez Microsoft. J'ai ma propre chambre et je suis dans le quartier "Nairobi West" pour ceux qui connaissent. C'est assez proche du centre ville en transport en commun, il y a quelques restos et bar proche, et c'est sécuritaire. Parlant de bar, je suis allé avec Alex et ses amis manger de l'ugali avec de la viande tout en buvant de la bière, c'est semble t'il très typique du Kenya (voir image plus bas). Je n'ai pas internet à la maison, mais je me suis acheté une clé usb qui me permet d'avoir l'internet de partout..pas mal moins cher qu'au Canada (et c'est commun par ici)

Ici on est dans le pays des "Matatus". C'est le transport en commun principal dans la ville. Ce sont des mini-vans, avec une douzaine de places à l'intérieur, qui te font vibrer de la musique ben fort dans les oreilles et avec généralement un écran qui te fait jouer des clips vidéos à l'intérieur. Il y a beaucoup de traffic et ils ne laissent jamais leur place, avoir une auto ici, faut les laisser passer!

Tout ça est privé et régis par l'offre et la demande, donc les prix varient en fonction de l'heure, du traffic, et ça monte en flèche s'il y a une averse (ce qui n'arrive pas souvent ici). Mais malgré tout, je m'en tire généralement à 1$ par jour, aller-retour.

Y'a plein de choses dont j'ai pas parlé, mais j'essaie de garder ça court et d'écrire plus souvent. Des projets de mini-voyages s'organisent mais rien de couler dans le béton. Je n'ai toujours pas mis mes photos sur l'ordinateur, mais ça va venir..

À bientôt!
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Hi everybody!
Already more than a week, here in Nairobi, Kenya!

When I arrived, the AIESEC people I work with came to pick me up at the airport. After that, I lived temporarily 5 days with Prashant, one of the 2 persons I work the most with. Because he's from Norway, a westerner, it allowed me to adapt myself slowly to the kenyen culture and and to ask as many questions as I could about the local culture without being shy about it.

I had the chance to have lunch on the United Nation Campus, with Prashant, his father (he works there) and Puneet, an alumni from AIESEC Canada who is currently doing an internship at the UN.

I experienced my first night going out in Nairobi with Prashant, in Westland. First thing to notice, Africa is not always as cheap as we think. Especially in that neighbourhood where there is a fair amount of tourists and expats. But otherwise, in some other places in the city, I can easily be the only westerner on the street. Thought, I didn't have any problem so far and the people are quite nice, you just need to be vigilant in some part of the city.

Since Sunday, I live at my permanent address. I live with Alex, a Kenyen who used to work for AIESEC and now works at Microsoft. I have my own room and I live in "Nairobi West" for those who know the city. It's quite close from downtown with public transportation, there's some restaurants and bars close and quite safe in general. Speaking of bars, I went with Alex and his friends to eat ugali, with meat, while drinking beer, which is really typical in Kenya from what I've been told. I don't have internet at home but I bought a USB stick that gets internet from cellphone companies, it allows me to use internet from anywhere, and it's a lot cheaper than in Canada.. it's common to have this around here.

Here is the country of "Matatus". That's the main way to use public transportation in the city. A matatu is a small van, with a dozen places for passengers, that has very loud music and generally present music videos on a screen inside. There's a lot of traffic in the city and the matatus will always fight for their place in the traffic. If you have a car here, you better let them go if you don't want your car get destroyed. Everything is private so the price change depending on supply and demand. It changes depending on the time of the day, the traffic or even the weather, prices are skyrocking if it's raining (which is not happening a lot right now). But in general, I will pay 1$ during the whole day for my transportation.

There's tons of things I haven't talked about, but I'll try to keep it short and write more often. There are some projects to may be travel around but nothing is definitive right now. I don't have uploaded any photo yet, but it's coming soon!

See you!

mercredi, février 03, 2010

Pourquoi le Kenya?

J'avais écris ce message durant mon escale à Zurich..je suis maintenant à Nairobi dans ma résidence temporaire, j'ai déjà rencontré quelques personnes. Je vais sur les lieux de mon travail cet après midi....et je dîne à l'ONU ce midi! À bientôt

For english readers, see below!

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Et me revoilà parti à l'aventure...au Kenya!

J'avais pourtant été gâté en 2009 en termes de destinations...
Janvier: Vancouver, conférence nationale de AIESEC Canada (NC)
Mai: Halifax, en train pour la conférence nationale de AIESEC Canada sur le leadership (NLDC)
Juin: San Francisco, 1 semaine pour la conférence des développeurs Apple (WWDC) avec une bourse que j'avais gagné
Toronto: Quelques jours pour travailler dans les bureaux de AIESEC Canada sur un projet informatique sur lequel j'ai travaillé tout le printemps et l'été.
Fin de semaine du 4 juillet: Roadtrip à New York avec mon ami Frank
Fin juillet à fin août: Conférence de AIESEC "Train the trainers" à Panama City puis voyage en backpacking au Costa Rica.
Octobre: Roadtrip à Boston, avec PEC, Ivana et Frank pour une autre conférence organisé par des gens du comité AIESEC de l'université de Yale

Je me souviens m'être déjà dit à l'été que je ne pensais pas mettre les pieds en Afrique un jour, ou sinon seulement en Afrique du Nord. Je pensais que ma prochaine destination serait l'Amérique du sud, ou plus précisément l'Argentine.
Par contre, j'avais toujours eu le Kenya un peu en tête. C'est un des pays de la région qu'on entend parler de temps en temps, sans que ce soit très négatif comme dans d'autres pays limitrophes. J'en avais entendu parler par les grands parcs Safari, le livre d'Obama et aussi par les chroniques de Bruno Blanchet.

J'ai terminé mes études de génie informatique en décembre et le monde m'était ouvert. Lors du gala Forces Avenir cet automne, où AIESEC Laval était nominé, il y avait eu durant la soirée une vidéo-conférence avec une étudiante de Concordia qui y habitait, Siena, et que j'avais rencontré quelques mois auparavant à Québec. Elle y travaillait pour une ONG. Ça m'avait intrigué, et je lui avais écrit pour avoir des infos sur son travail. Par la suite, j'ai remarqué plusieurs initiatives venant de AIESEC au Kenya, dans le domaine de la technologie. Bonne utilisation des médias sociaux, implantation d'une version mobile de notre intranet, meilleure utilisation des SMS pour rejoindre les membres, etc. En même temps, on parlait du Kenya et de la capitale Nairobi dans la revue l'Actualité, on décrivait que la ville était le centre technologique de l'Afrique de l'Est et que plusieurs opportunités d'affaires étaient disponibles. Vraiment tous les signes pointaient dans cette direction et quand une offre a été affichée pour travailler sur le comité national de AIESEC au Kenya est venue, j'ai vraiment voulu en savoir plus.. j'ai fini par appliquer sur le poste et à l'obtenir. J'ai décidé de partir 3 mois, et voilà le sort en était jeté.

Ce que je vais faire concrètement? Travailler en communication et en informatique. J'ai une description de ma job, mais ça peut toujours changer à la dernière minute, dépendemment de leurs besoins, donc j'attendrai pour en reparler. Je vous reparlerai aussi du pays, et de où j'habite et tout ça.

À bientôt!
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Back into the wild..in Kenya!
For the first time I will write my blog in English as well...to be a true bilingual canadian and also because I have now a lot more english-speaking friends!

So I'm leaving for Kenya now. Even if 2009 was a terrific year of travelling (at least for me)
January: Vancouver, for the national conference of AIESEC Canada
May: Went in train to Halifax for the national leadership conference of AIESEC Canada (NLDC)
June: San Francisco, 1 week for the WorldWide Developper Conference (WWDC) with a bursary I won from Apple
Toronto: Few days in Toronto to work in the office of AIESEC Canada for an online project I've been working on during the spring and the summer.
4th of july weekend: Roadtrip with Frank in New York City
Mid july to mid-august: Conference of AIESEC Central-America-South (CAS) in Panama City and backpacking in Costa Rica
October: Roadtrip in Boston with PEC, Ivana and Frank for a conference organized by the AIESEC local commitee of the university of Yale.

I remember telling myself last summer that I would probably never put a foot in Africa..or may be only in north Africa. I thought that my next destination would be South America... may be in Argentina. But, I always had Kenya in my head. That's the country we hear in the news as being more stable. I heard of the Safaris..and I heard about it in Obama's book.

I graduated with a computer engineering degree in december and the world was open to me. During the "Forces Avenir" gala during the fall, where AIESEC Laval was nominated, there was a video-conference call with a student from Concordia working in Nairobi, Siena, that I've met few months before. I was intrigued and I wrote to her to ask for more details about her work and the city. Then I noticed many projects lead by AIESEC in Kenya to improve the use of technologies. Better use of social medias, mobile implantation of our intranet, use of SMS to contact team members, etc. Then, in a Quebec magazine (L'Actualité), an article described Nairobi as the capital of new technologies in East Africa and was talking about the numerous business opportunities available. All the signs were directed toward Kenya and that's why I jumped on the opportunity when I heard of a position available to work with the national committee of AIESEC Kenya. I decided to leave for 3 months, and here I am now.

What I will do exactly? Work in communication and information technologies. I have a job description, but as always, it can always change last minute depending of the needs of the organization so I will get more in details later. I will talk to you more about the country, where I stay and the people in my next blog post.

See ya!